Tous les textes que nous lisons, tous les témoignages que nous entendons, tous les documentaires que nous visionnons sans oublier le visionnage de toutes la production pornographique sont des référentiels qui nous apportent des éléments de compréhension de l’activité coïtale.

Mais attention à l’interprétation « phallocratique » du comportement coïtal.
Prenons par exemple le terme orgasme. Celui-ci désigne le point culminant du plaisir sexuel. Si ce terme illustre bien le plaisir paroxystique masculin, il en est pas de même pour le plaisir au féminin puisque la femme à une autre dynamique du plaisir. Celui-ci pourrais se définir par un état de tension émotionnel forte qui persiste dans le temps avec des pics de plaisir puissant liée directement à la stimulation de la zone. C’est un plaisir qui évolue par vague alors que chez l’homme c’est une grosse vague qui éclate en une seule fois.
Nous voyons ici que utiliser un seul mot pour décrire deux dynamiques du plaisir différentes peut prêter à beaucoup de malentendu entre les partenaires.
Je proposerais:
orgasme pour l’homme et
orgmose pour la femme
Analysons une autre pratique.
Celle qui consiste, pour la femme , de se raser les poils pubien. Pratique qui nous vient directement de la filmographie pornographique. Si dans ce contexte la pratique se justifie, qu’en est-il au quotidien, pour une femme, de s’infliger cette contrainte? en sachant que la ou il y a de la contrainte il n’y a plus de plaisir.
Les mises en scène sont réalisée par des hommes pour les hommes. Il est vrai que le regard joue un rôle important dans l’excitation de la libido chez ceux-ci. Est-ce que cela justifie le rasage pubien lorsqu’on connaît l’importance des poils pubien pour la femme.
Rôle de protection contre toute particule se trouvant autour du pubis.
Rôle de lubrifiant pour maintenir la peau souple.
Rôle de stimulateur de la libido lorsque les poils sont caressé.
La question doit être posée: Pourquoi se priver de tous ces avantages?…
