Dans notre société l’activité par lequel un couple partage son corps est tabou.Cet état de fait conditionne considérablement notre rapport au corps, puisqu’il nous empêche d’évoquer le sujet. Si éventuellement l’activité ne se déroule pas tout à fait comme nous le souhaitons, il devient alors très difficile de le remettre en question.
Ce tabou nous vient de l’enfance. Très rapidement nos enfants comprennent que lorsqu’ils abordent le sujet de la conception, ils mettent leur parents dans l’embarras. Progressivement ils intègrent cette activité comme quelque chose dont il ne faut pas parler. Certains même, selon les réponses des parents, l’intègrent comme quelque chose d’avilissant. Nous comprenons alors très rapidement qu’à l’âge adulte lorsque le désir de passer à l’acte apparaît, la personne se retrouve en conflit avec ce qu’il a intégré durant son enfance de cette activité intime et se retrouve en difficulté pour vivre pleinement l’expérience du « rapport coïtal ».
